Wednesday, November 09, 2011

Occupy Wall street : Mais que veulent les 99%?




A wall street, s‘il y a bien une question que les politiciens les medias et d’autres, n’arrêtent pas de poser aux “occupeurs” c’est :Mais quelles sont vos revendications?

A Zuccoti Park, des manifestants brandissent des affiches disant "Justice économique, changement social" "Prêts étudiants", "Changement climatique", "J'ai besoin d'un meilleur job", “On est les 99%”... Aucune affiche ne ressemble à une autre...
Au début du mouvement j’étais convaincue que si les “occupeurs” avaient une liste de demandes claire, ils parviendraient à se faire entendre plus efficacement et a être pris au sérieux mais au fil des semaines, j’ai compris que parmi les raisons de leurs protestations c’est qu’on ne leur demande pas quelles sont leurs demandes! Les occupeurs ont des demandes qui touchent a presque tous les domaines et c’est bien comme ca.

Ceux qui essayent à tout prix de formuler les demandes des manifestants c’est ceux qu’on appelle aujourd’hui les 1%. Evidemment derrière le fait de vouloir obtenir des “ocupateurs” des revendications claires se traduit la volonté de mettre les manifestants dans un moule, de leur coller un étiquette et peut-être même de faire en sorte d’essayer de leur donner des solutions afin qu’ils s’arrêtent et mettent fin a ce mouvement. On le sait tous, ce type de mouvement dérange.

Le mouvement de Occupons Wall Street a commencé le 17 septembre, c’est un mouvement qui n’a pas de leader qui prône des valeurs comme la démocratie, la justice financière et l’égalité sociale. Depuis le 11 Octobre, le mouvement de Occupons Wall Street s’est vu créer une page wikipedia et des centaines de sites afin de le promouvoir. Il s’est rapidement propagé dans plusieurs milliers de villes du monde. Partout on demande la même chose et on veut faire entendre aux gouvernements et aux CEO des grandes compagnies que les gens sont conscients de ce qui se passe. Les citoyens savent parfaitement que leur argent sert à renflouer les caisses des grandes banques et autres qui ont mal su gérer leur argent.

Sur le square Zuccotti, une table ronde marquée "réflexion" essaie d'être plus concrète. Les personnes présentes sont invitées à expliquer sur une fiche pourquoi elles sont là et sur une autre comment elles règleraient le problème. Dans la boîte des solutions, quelqu'un a glissé: "Vous devriez avoir des revendications plutôt que de manifester". Pour Jane Heilman, une manifestante qui lit les fiches, ce manque d'objectifs précis risque de nuire au mouvement. "Sans voix unie, les gens ne peuvent pas nous prendre au sérieux", dit-elle. Mais elle est minoritaire sur le square: pour beaucoup, des revendications trop précises risqueraient justement de faire perdre l'élan d'un mouvement qui rassemble des gens très différents.
Au lieu de faire la liste des demandes et de critiquer les problèmes liés à l’injustice sociale et aux richesses concentrées chez une infime partie de la societé, 1% de la population d’un pays comme les états unis on essaye d’approfondir notre analyse au fur et à mesure qu’on passe du temps dans ces manifestations. S’unir autour de problèmes communs qui concernent l’injustice économique est le commencement du processus, et puis vient la compréhension des structures et des institutions qui ont une autorité illégitime dans nos pays. Ce qu’on comprend après avoir passé quelque temps à écouter les manifestants de Wall Street, c’est qu’on a besoin de se rendre à l’évidence ; les crises auxquelles nous faisons face ne sont pas simplement le résultat des actions de politiciens corrompus ou des de gestionnaires mal intentionnés c’est plutôt des systèmes qui échouent. Le problème ne vient pas de quelques personnes qui sont aux commandes de ces empires (Compagnies très puissantes) ou des personnes au gouvernement qui se plient à leurs désirs mais plutôt des systèmes qui ont permis à ces responsables d’exister.

Comme l’a bien dit un manifestant espagnol à “Occupy Madrid” mouvement Los Indignados » : Après que le monde ait connu cette année le printemps arabe, l’été espagnol, l’automne américain , aujourd’hui on vit l’hiver mondial!

1 comment:

comment grossir said...

Il faut pendre haut et court nos amis de Goldman.