Hier j'ai eu la chance d'assister a un Talk donne par Azar Nafisi.
Azar Nafisi est une écrivaine iranienne qui a écrit "Reading Lolita in Tehran" un livre qui a remporté plusieurs oscars et aussi classé parmi les New York Times Best Seller pendant plus de deux ans.
Azar Nafisi lors de sa prise de la parole a d'abord parle de sa visite a Saint Paul la capitale du Minnesota qu'elle affectionne particulièrement, elle a ensuite enchaîné avec un aprecu de son histoire en Iran. Et puis elle a parlee de son experience aux etats unis, pays ou elle a choisit resider depuis 1997.
Elle a parlee de la reaction des amerciains vis a vis du pays d'ou elle venait, on lui faisait souvent remarque , " oh mais vous etes westernised (occidentalisée)"
Les gens qu'elle rencontrait, croyait que ses manieres, sa facon de s'habiller, etait nouvelles pour elle , car ce n'est pas sa cultutre. Sa culture etant evidement une culture de voile, une culture ou la femme est opprimmee, n'a pas le droit de circuler sans etre accompagnee,...
Elle a ensuite su expliquer que se qu'on voit aujourdhui en Afghanistan, en Iran ou ailleurs ce n'est pas la culture islamique ou arabe. L'islam ne percoit en aucun cas la femme comme un objet.
Azar Nafisi a comparee alors ce qui se passe aujourd'hui dans certaines régions du monde musulman au régime soviétique, et s'en ai suivit une comparaison de Ahmad Inajad a Hitler.
La comparaison me parut très frappante, dans le sens ou les américains et beaucoup d'autres, en rencontrant des femmes arabes/musulmanes/africaines croient directement que celle ci dans sa façon de s'habiller/parler/réfléchir est occidentalisée car pour eux cela ne peut évidement pas être sa culture ou ces origines qui font d'elle ce qu'elle est, mais une influence venant de l'occident.
Et pourtant.
Et pourtant nos mères ne portaient pas de voile quand elle avait 20 ans, nos grand mères étaient celles a encourager nos mères a porter des jupes et bien d'autres faits...
Azar Nafisi, en troisième partie a parle de l'importance des livres, du danger du virtuel et a ensuite encouragée tous les lecteurs, et ceux qui aiment les livres, a agir contre la fermeture de magasins de livres comme le géant Borders par exemple.
Business oblige, elle a bien expliquee que les livres sont un moyen universel de connecter des inconnus, en lisant un livre on partage plus qu'une histoire.
Pour conclure, j'a eu la chance de parler avec cette impressionnante femme, une maitresse des mots; elle impressionne et influence partout ou elle va. Elle ma dédicacée son livre que j'ai acheté a l'occasion et elle était ravie de rencontrer "une des nouvelles héroïnes de la révolution arabe" a t-elle dit, une femme tunisienne.
Pas aussi ravie que moi je l'avoue; la rencontrer était un immense plaisir.
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